Iron Mask, nul n'est prophète en son pays !
Le groupe belge Iron Mask était programmé au festival Alcatraz à Courtrai. Le groupe y a fait un show remarqué et ensuite a participé à une session de signatures.
Quelques heures après leur prestation quatre étoiles, nous avons pu rencontrer les membres de ce sympathique groupe et faire avec eux le bilan de deux décennies de musique.
"Cela fait vingt ans que nous jouons et nous avons sept albums à notre actif, nous précisent en coeur les quatre membres du groupe présents. On a commencé sur un petit label en FInlande et à partir du 4ème album on a signé chez AFM. On t'avoue que jouer ici à Alcatraz cela nous a fait du bien, c'est toujours un plaisir que de jouer dans ce type de festival. On a aussi fait le Graspop en 2010".
Mais vous tournez beaucoup ? "Pour le moment peu mais sinon on fait beaucoup de shows en Belgique, en Allemagne, dans les pays de l'Est, le Portugal, l'Argentine... J'avoue que Spotify nous a bien fait connaître ! Mais il faut reconnaître que pour un groupe belge ce n'est pas facile pour tourner car il faut trouver les opportunités pour se libérer professionnellement. On est deux musiciens professionnels mais les deux autres doivent négocier avec leurs patrons".
Comment trouvez-vous ces tournées ? "De par nos contacts via facebook généralement mais on fait attention à être payé. On a un jour refusé un concert au Mexique car les organisateurs nous demandaient de payer nos tickets d'avion ! Pour l'Argentine, qui est un très bon souvenir, on a été contacté par des promoteurs. On a vérifié leur fiabilité et quand on a reçu dans notre boîte mails les tickets d'avion on s'est dit ok on y va ! C'était un excellent souvenir ! Toutefois, en 2005 on a eu un soucis en Bulgarie où à la fin du festival, l'organisateur avait disparu avec la caisse ! Aucun groupe ce jour-là n'a été payé. Sinon, on a plein d'autres souvenirs positifs comme notre concert en Argentine qu'on a déjà aussi évoqué. Le Graspop, c'était génial, ici aussi c'est chouette".
Justement votre concert d'aujourd'hui, comment cela s'est passé ? "Bien ! Dommage qu'on nous ait fait jouer aussi tôt. Mais il y avait beaucoup de monde et à la session de signatures on a été surpris de voir des festivaliers venir pour nous d'Allemagne, de Suède, d'Angleterre... C'est marrant qu'on soit peu connu en Belgique alors que dans les autres pays... Bref, nul n'est prophète en son pays".
La suite ? "Notre dernier album date de 2020, notre prochain devrait sortir en 2024. On a déjà 7-8 morceaux prêts. On avance bien et on se partage le travail de création".