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Alcatra 21 - Dirkschneider a fédéré les festivaliers le samedi soir.

A 69 ans, Udo Dirkschneider assume avec brio sur scène. Ce samedi soir au festival d'Alcatraz à Courtrai, il a démontré qu'il est toujours dans le coup, qu'il est une valeur sûre. En une heure, il a maintenu les festivaliers en haleine, du début à la fin.

Avant qu'il ne monte sur scène, il nous accueilli dans sa loge pour quelques questions sur le thème classique "Passé - Présent - Futur".

Alors Udo, toujours aussi jeune ? "Oh tu sais je ne compte pas les années, tout dépend de ce que je ressens et pour moi, pour l'instant, tout va bien ! Je reste jeune d'esprit. Du moment que je fais ma musique, mes concerts... je suis heureux !"

Ado, tu es vite passé des Beatles aux Rolling Stones, pourquoi ? "Quand j'ai découvert la bande à Mick Jagger, j'ai effacé de mon esprit les Beatles, j'ai très vite apprécié les Stones car le côté agressif correspondait plus à ma personnalité et puis c'est chouette non ?

Tu as eu la chance de croiser la route de Michael Wagener, explique nous un peu ce cheminement. "On s'est rencontré à l'école, on avait 13-14 ans, on a fait un peu de musique ensemble. Je jouais des claviers et lui de la guitare. Ensemble on a créé Band X mais on a vite abandonné nos claviers et guitares (grand fou rire !) et puis cela a été l'aventure Accept. Pendant des années, on a joué dans plein de petits clubs car il fallait jouer, jouer... C'était notre vie quotidienne et puis le premier album est arrivé..."

Le deuxième album s'intitule "I'm a rebel", est-ce finalement le portrait d'Udo ? "Oh oui (nouveau grand fou rire) mais c'est difficile à expliquer car je suis rebelle à tout. Tu sais le mode de vie de 8 à 17h tous les jours, ce n'est pas mon truc, moi c'est faire de la musique. D'ailleurs mes parents géraient une usine où j'ai un peu travaillé mais je voulais surtout devenir musicien professionnel. A un moment, j'ai réfléchi me disant tu continues simplement la musique en amateur et en même temps tu bosses à l'usine ou tu deviens musicien pro ? J'ai préféré ne faire que de la musique et je ne le regrette pas car je crois que j'ai fait le bon choix".

A force de travail, tu as d'abord été connu en Allemagne, puis en Europe, puis aux States. Pas évident à gérer ? "Franchement non car les attentes sont différentes aux Etats-Unis qu'en Europe mais cela ne m'a pas empêché de vivre un moment aux States. Le show business est totalement différent aux USA que chez nous et puis je n'ai jamais oublié mes racines allemandes et européennes".

Enfin le retour sur scène après des privations durant plus d'un an. "Si tu savais comme je suis heureux d'être avec vous en Belgique pour ce concert à Alcatraz. Aujourd'hui, c'est Noël, nouvel an, Pâques et mon anniversaire réunis ! Tout en un ! Les concerts arrivent pour mon plus grand bonheur. Tristesse, je ne peux jouer que soixante minutes mais cela va aller. Tu sais être sur scène, c'est un réel bonheur surtout quand tu vois les visages des spectateurs et que tu vois qu'ils sont heureux, contents, qu'ils te sourient, qu'ils interagissent...  alors là tu apprécies !"

Une heure plus tard, avec ses musiciens, il prenait d'assaut les planches courtraisiennes et mettait dans sa poche des milliers de festivaliers. Personne n'a quitté avant la fin de son show. Woah !

Photos du spectacle : http://festivalmania.blogspirit.com/album/alcatraz-21-dirkschneider/

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