Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nicolas Michaux, un artiste pluriel.

Nicolas Michaux est connu comme auteur compositeur et chanteur au sein de son groupe "The soldiers of live". Né à Bruxelles, il partage sa vie entre Bruxelles et l'île de Samso au Danemark où il réside avec sa famille.

Sa vie professionnelle, c'est avec ses soldats de l'amour mais aussi la gestion de Capitane Records et ce qu'on ne souligne pas assez c'est son talent de producteur. Il vient de le démontrer avec le nouvel opus de Turner Cody, "Friends in high places" qu'il a enregistré et produit à Bruxelles.

On n'a pu s'empêcher de poser quelques questions à Nicolas, histoire de mieux cerner le personnages surtout que son travail commence à porter ses fruits et son nom est de plus en plus cité.

° Nicolas, comment est née cette complicité avec Turner Cody ? En quelles circonstances ?

"Turner Cody est un ami de longue date de mon proche collaborateur Grégoire Maus. Pendant l’été 2017, avec mes musiciens nous sommes allés donné une série de concerts au Canada et Grégoire a eu l’intuition que ce serait intéressant que Turner nous rejoigne sur quelques dates là-bas. Turner monta alors de New York jusque Toronto pour partager la scène du Burdock un petit club de Toronto. On s’est immédiatement hyper bine entendu. On s’est retrouvé autour de l’admiration commune que nous portons à quelques grands songwriters américains : Bob Dylan, Léonard Cohen, Townes Van Zandt. On a passé la soirée et la nuit à refaire le monde et à parler musique. Le lendemain on a fait la route jusque Montréal dans la voiture de Turner avec Ted, mon bassiste et moi-même. L’idée est assez vite apparue que ce serait un bonne idée de collaborer. Quelques mois plus tard, on a monté une petite tournée en France et en Belgique avec The Soldiers of Love et moi-même comme backing band de Turner. Au terme de cette tournée-là et quelques essais en studio, l’idée s’est imposé que la chose à faire était d’enregistrer le nouvel album de Turner ensemble à Bruxelles".

° Te définis-tu comme un artiste complet multiple ? Tu joues des instruments, tu chantes, tu produits... Il y a de la place pour te reposer ?

"C’est vrai que je suis plutôt un bosseur ;-) J’aime que mon esprit et mes mains soient occupées. Et à 36 ans, je ressens le besoin de m’investir et de me rendre utile dans le domaine qui est le mien : la production, le songwriting, capitane records… Mais comme tout le monde, j’ai des moments de repos et de décompression. Ca passe par la lecture, le cinéma, le yoga, la famille… "

° Avec Turner tu as réussi à donner une image singulière de sa musique. Comment as-tu ressenti ce besoin, cet espoir de présenter cet artiste si singulier avec des accents "gainsbouriens" ?

"Il y a une grande part d’intuition et puis une part d’essais-erreurs. Mais dès le début on a souhaité faire évoluer le son de Turner Cody. Turner est un grand poète et songwriter, un des meilleurs encore en activité. Mais j’avais le sentiment qu’on pouvait améliorer des choses au niveau de la forme et au niveau du son. Pour moi la clé résidait dans le fait de laisser plus de place à sa voix et donc à son personnage et ses textes. A partir de là, des batteries sèches et un certain dépouillement se sont imposés d’eux-mêmes. 

D’autant plus que c’est de toute façon, le son que les Soldiers of Love et moi-même affectionnons.  

Enfin le lieu où nous avons commencé les enregistrements, The Free House, notre studio à Auderghem, est doté d’une salle de prise très chaleureuse qui a beaucoup contribué à donner ce son intime et honnête".

° La vidéo, tu la vis comme un élément amplificateur de l'idée transmise par la musique, les paroles, l'ambiance de la chanson ?

"Oui c’est cela. Selon moi, un clip doit traduire librement l’ambiance d’un morceau. Ca ne doit pas être une traduction littérale. Il faut que les images vivent leur vie et suggèrent quelque chose pour elle même. Mais elles doivent aller dans la même direction que la chanson. Le tournage à Ibiza fut une expérience très forte : les paysages, les gens, les lumières, … Tout ça en pleine pandémie. C’était comme une parenthèse enchantée. 

Dans les projets images dans lesquels je m’implique j’ai une démarche assez naturaliste et tente de créer des objets un peu hybrides entre fiction et documentaire. Quoi qu’on fasse, il s’agit de capter des moments de vraie vie".

° La suite pour toi ?

"La suite immédiate c’est enfin quelques dates de concert en France et en Belgique avec une date à l’Ancienne Belgique le 07/10 prochain. 

J’ai commencé à travailler sur la suite d’Amour Colère aussi. Les projets ne manquent pas : il y aura un nouveau Turner Cody à enregistrer en Novembre, une tournée en première partie d’Adam Green avec Turner au printemps prochain… Et puis il y a Capitane Records, notre label auto-géré par les artistes, dans lequel je m’implique pas mal. On ne va pas s’ennuyer !"

Lien permanent 0 commentaire

Les commentaires sont fermés.