Jazz corner : Lupa Gang Gang.
Le quatuor bruxellois de jazz fusion LupaGangGang vient de sortir son premier album. Intitulé "Dopamine Overdose", il est la suite de deux EP. Cet album est sorti sur le label Sdban Ultra.
Anton, Miel, Lena et Rob ont démarré leur groupe en 2017 après s'être rencontré lors d'une jam session d'un camp d'été. Le groupe est régulièrement en concert.
Partons à la découverte de ce quartet assez performant.
° Vous avez débuté comme un groupe de reprises, quand est venu le déclic de créer et comment ? "En fait, nous n'avons jamais été un vrai groupe de reprises, mais nous avons commencé à écrire nos propres chansons très tôt. Notre tout premier concert à Hasselt comprenait même quelques-unes de nos propres compositions ! Depuis lors, nous avons continué à écrire dans le style jazz funk et nous avons progressivement élargi notre champ d'action. Aujourd'hui, par exemple, nous jouons un mélange très large de styles et de genres musicaux différents. Et c'est ce qui rend notre musique si intéressante et bouillante, nous pensons".
° Vous êtes déjà passé sur les principales scènes belges (AB, Flagey, Gent Jazz…), vous sentez-vous prêt pour l’international ? "Sans doute ! Mais d'abord, il reste quand même important de miser sur les salles de taille moyenne ici en Belgique et surtout dans la capitale ! Pour faire vraiment éclater ces concerts de sortie ! Je parle de notre concert de release au Volta le 23 mars et celles-ci à Gand, à Anvers et tous les concerts qui suivent. Bien sûr, cela n'enlève rien au fait que nous aimerions beaucoup nous installer aux Pays-Bas et en France. En commençant par la Wallonie, bien sûr ! Nous y avons déjà joué une fois lors de l'Open Jazz Festival à LLN l'année passée, et cette soirée-là le toit s'est envolé, je te jure ! Alors, encore plus de shows en Wallifornie, SVP !"
° Dans une chanson vous parlez de l’influence des réseaux sociaux, pourquoi ? C’est un sujet qui vous touche ? Vous en avez été victime ? Vous en êtes totalement indifférents ? "Les réseaux sociaux nous affectent énormément aujourd'hui, et nous, les jeunes, par excellence, puisque nous avons grandi avec eux. Nous avons écrit la chanson "Dada Data" pour faire une déclaration à tous ces médias et politiques qui exercent un pouvoir énorme de nos jours à travers ces réseaux et que cela conduit à la polarisation. En même temps, notre message est de partager autant de chaleur et d'amour que possible, et surtout, la vérité ! Quelque chose qui manque malheureusement trop souvent sur ces médias sociaux de nos jours...."