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Premier album pour Colver.

Le groupe bruxellois Colver (photo de Hugo Payen) vient de sortir son premier album intitulé "Lifeshake".

Entre des riffs de guitares langoureux er des arrangements bien pensés, les quatre compères de Colver portent bien leur surnom de crooners de la scène belge. "Lifeshake" est un savoureux mélange d'émotions aux sonorités sophistiquées et au groove implacable.

On a voulu en savoir plus sur ce groupe et on est parti à leur découverte !

 ° Le titre de l’album « Lifeshake », est-ce à l’image du quotidien des membres du groupe ? On « shake » la vie au quotidien ? "Oui, mais peut-être pas comme on le penserait à première vue... Lifeshake fait plutôt référence aux montagnes russes de la vie, avec ses hauts, mais aussi ses bas. On est tous des grands sensibles dans le band, donc même si les déconvenues relatées dans l'album (rupture, insomnies, anxiété, doute, ...) n'ont évidemment pas toutes été vécues par l'ensemble des membres du groupe, chacun fait preuve de beaucoup d'empathie et de solidarité dans des moments qui peuvent être vécus comme plus durs par certains autres membres. Après, il y a aussi le côté "shake" tout simplement. Quand bien même les sujets cités semblent un peu lourds à première vue, la musique atténue quelque peu cette dimension plus sombre de l'album, en proposant quelque chose d'assez catchy et de groovy. Mais, c'est vrai que, ce truc qui te donne envie de te déhancher, c'est une envie qui nous colle un peu à la peau. Il arrivait d'ailleurs assez souvent, pendant l'écriture de l'album, que nous finissions nos grosses journées en passant des sons bien funky à fond de balles sur les enceintes du studio, où on décompressait à coup de petits dance moves, en tentant d'élire parmi nous le meilleur danseur. Un titre âprement disputé, d'ailleurs... "

 ° Album écrit durant le confinement. Cette « fermeture » de la société a-t-elle influencé votre créativité ? "Franchement, cela a été à double tranchant. La première réaction ça a été de se dire "génial, on met tout sur pause, et il n'y a pas d'autres contraintes que de rester chez soi et, partant, de faire de la musique...".  Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de morceaux de l'album qui ont été écrit sur ce laps de temps. En revanche, le climat anxiogène se prolongeant, on commence aujourd'hui seulement à mesurer les dégâts occasionnés en termes de cohésion et de santé mentale, surtout chez les jeunes. Ces insomnies, par exemple, elles ont vraiment commencé pendant cette période. C'est difficile de ne pas voir de lien entre le confinement et le mal-être qui a pu s'en suivre, et qui, à son tour, a certainement nourri en partie les chansons de l'album aussi" 

° Vous êtes de Bruxelles. Est-ce un avantage que de vivre dans une capitale où cohabitent tant de cultures ? "On adore Bruxelles, et on revendique fièrement nos racines bruxelloises. C'est clair que c'est une ville particulière, très ouverte sur le monde, et par conséquent super cosmopolite. Il y a tout de même une particularité par rapport à d'autres grandes villes comme Paris, Londres..., c'est que les quartiers riches sont souvent proches de quartiers plus pauvres. Cela crée une cohabitation assez unique en son genre, assez positive pour le vivre-ensemble, je pense. Mais après, comme dans toutes les capitales, tu vois que la vie urbaine peut tout de même être assez violente, qu'il y a une lutte sociale assez intense. De ce point de vue là, ça peut parfois peser sur le moral".

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