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Nouvel album pour Ansatz der Maschine.

Ansatz, c'est d'abord le groupe de Mathijs Bertel, un Mouscronnois qui aime créer une atmosphère poétique, chaleureuse et féérique en combinant des sons atypiques avec des instruments classiques. Le résultat est un chaos harmonique.

Ansatz (photo de Ward Dhoore) vient de sortir un nouvel album intitulé "Tunguska", occasion de dialoguer avec Mathijs et faire mieux connaissance.

° Réaliser une sorte de "best of", n'est-ce pas une manière de relancer la machine, de ne pas oublier qui on est et ce qu'on fait, une façon de rester au taquet ? "Peut-être, pour moi, c'est aussi une façon de chercher la vraie âme de notre histoire. Ansatz der Maschine, c'est une aventure qui existe depuis vingt ans déjà, un projet qui a pris beaucoup de formes différentes, avec toujours la même idée primordiale : essayer de bâtir un vrai monde féérique et mélancolique, chaleureux, où l'auditeur peut trouver consolation, avec notre nouveau disque "tunguska", j'ai choisi les chansons qui ont cette émotion vraiment convaincante".

° Court métrage tourné au lac de Virelles, par quel hasard es-tu arrivé là-bas ? "Le pays de Chimay - Viroinval est vraiment une région que j'adore. Je suis une personne qui a besoin d'être dans la nature. Je connais donc ces paysages. Je me réjouis de l'attribution du statut de parc national ESEM. Pour le scénario de notre court-métrage, je cherchais une place où le bûcheron et l'épouvantail pouvaient naviguer dans une barque. J'ai contacté les gens très gentils de l'aquascope du lac de Virelles et ils m'ont bien aidé pour notre production. C'était un tournage magique à cinq heures du matin, au soleil levant avec la brume sur l'eau".

° Pour chaque album, tu as des collaborateurs différents, est-ce une volonté de créer différemment, d'explorer les multiples facettes de la création ? "J'aime travailler hors de notre "zone de confort" et cela apporte beaucoup d'inspiration de collaborer avec des personnes qui jouent d'autres styles de musique que nous. Quand nous travaillons avec Colin H. Van Eeckhout de AmenRa ou le compositeur contemporain d'Islande Valgeir Sigurdsson, ça donne toujours une tension très intéressante qui, pour ma part, résulte dans une création plus intense".

° En concert, tu joues en quadriphonie, quelle est la volonté souhaitée ? "Nous sommes sept musiciens sur scène et il y a beaucoup d'instruments classiques... mais aussi beaucoup de sons électroniques chaleureux. Pour nous, il ne s'agit pas seulement de jouer un concert, c'est vraiment l'idée de créer un monde sonore et visuel. J'estime qu'avec les images, nous pouvons mieux raconter notre histoire à un auditoire qui se trouve au milieu d'un paysage musical et figuratif. Nous voulons combiner l'énergie d'un évènement artistique avec une histoire évoquée par les sons, rythmes, couleurs, lumières et images".

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