Basé à Bruxelles, ce power trio volcanique naviguant entre post rock hypnotique et jazz tempétueux, ce trio est mené par le guitariste Clément Nourry. Outre Clément, on trouve aussi le saxophoniste Marti Melia et le batteur Jakob Warmenbol.

Après avoir sorti un EP éponyme en 2020, le groupe vient de sortir un full cd "Sakurajima" composé de huit morceaux

On a voulu en savoir plus en dialoguant avec Clément.

Pourquoi le groupe se définit comme power trio volcanique ? "Le volcan est un symbole des forces telluriques et du feu intérieur. Cela va comme un gant à cet album et à ce groupe. On donne une forme puissante et fracassante à des expériences intimes. C'est aussi le symbole de la puissance destructrice de la nature et... on baigne un peu dedans !".

C'est le deuxième album du groupe qui sort. Enfin la reconnaissance mais aussi une stabilité ? "Oui, la reconnaissance se renforce en Belgique (en Flandre notamment) et dans plusieurs pays. Cela ouvre des portes et nous permet de toucher de nouveaux publics. C'est très gratifiant de se savoir écouté dans plusieurs parties du monde. Mais nous sommes en recherche permanente et d'une certaine façon on ne recherche pas la stabilité. J'aime notamment beaucoup les collaborations et on continue à travailler à des versions étendues du groupe. J'aime notamment beaucoup les collaborations et on continue à travailler à des versions étendues du groupe. On a aussi été empêché de voyager avec le Covid. On a bien l'intention de se rattraper !"

J'apprends que tu es un fan de la musique de chambre française du 19ème siècle, pourquoi ? "Parce qu'elle a baigné mon enfance. En fait, c'est un peu la musique classique au sens large, mon frère était violoniste et répétait dans la chambre à côté. Une des références du groupe est Moondog, pour moi, c'est une inspiration majeure. Il fait lien entre le contrepoint en musique classique, le jazz et le groove dans ce qu'il peut avoir de plus obsessionnel !".