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Ecoute, c'est du belge ! Jan Verstraeten.

Ce 4 février, l'artiste belge Jan Verstraeten a sorti son nouvel album. Avec Jan, on découvre un monde différent où des sons venant d'univers particuliers ont été assemblés. "Violent disco", tel est le fruit de la nouvelle création de Jan Verstraeten (photo de Murielle Scheer).

Jan sera en tournée du 17 février à fin avril aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique.

Nous lui avons donc posé quelques questions afin de mieux cerner le personnage...

° Avec la covid, le monde a commencé à se taire mais pas vous. Un trait de caractère de Jan qu'est la contestation ?

"Il parait que c'est typiquement moi ! Mais ce n'est pas le but que je recherche. Je vois la musique comme un échappatoire. C'est une réaction automatique. Pour ce nouvel album, c'était différent. Avec les lockdowns j'avais besoin de quitter le silence".

° Tu es issu de la scène punk. Que retenir de cette période ?

" Tu n'as pas besoin d'instruments exceptionnels pour faire de la bonne musique. En fait, j'ai eu de bons moments avec ces groupes punks. Ces gosses de riches qui chantent sur l'anarchie pendant que leurs parents attendent à l'extérieur dans leurs rutilantes pour les ramener à la maison. Mais vous avez aussi ces groupes qui font leurs propres bandes démo dans leurs caves. C'est beau et unique. C'est ce que le punk devrait être !"

° Ton album est un mélange de mélodies et d'arrangements audacieux. N'est-ce pas finalement m'évolution d'un artiste que de passer par différents genres ?

"Je crois qu'on a différents musiciens. Certains font en continu toujours la même chose. Un exemple ? Les Stroke. J'adore tous leurs album mais vous savez à quoi vous attendre. Et puis, vous avez des musiciens qui se réinventent en permanence comme Devendra Banhart. Il peut écrire des chansons qui sonnent comme les Doors, les Beatles, Leonard Cohen... sans perdre de la crédibilité. C'est un pure génie ! C'est comme cela que je veux travailler parce que j'aime switcher avec les différents sons !"

° Comment peux-tu expliquer ta complicité avec Nicolas Rombout ?

"A 16 ans, j'étais un fan de Nicolas. Son jeu à la double basse m'impressionnait ! Je l'ai rencontré il y a deux ans et je lui ai demandé s'il connaissait un bon producteur. Il m'a avoué qu'il aimait ma musique et qu'il souhaitait la produire. il m'a invité dans un studio à Anvers où on a beaucoup discuté. Je lui ai alors envoyé ma démo. A ma grande surprise il n'a pas voulu changer beaucoup et ce qu'il a ajouté a amélioré le son de mes chansons. Il m'a apporté les bons musiciens et le résultat est très beau. A force de travailler ensemble, on est devenu de bons amis !"

Avant de faire une tournée en Allemagne fin avril, Jan fera quelques dates chez nous dont le Trax à Roeselare le 25 février, l'AB le 3 mars et le Cactus à Bruges le 15 avril.

 

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